Le sport pour lutter contre l'anxiété !

Le sport est un moyen efficace de lutter contre l'anxiété notamment chez les enfants et les adolescents.Les bienfaits du sport sur le plan cognitif et psychique sont de mieux en mieux connus. Et désormais, de nombreux psychologues et psychiatres préconisent à leurs patients la pratique d'une activité physique. En effet, des études ont montré que le sport améliore la capacité biologique de résistance au stress, stimule la synthèse de nouveaux neurones et améliore l'estime de soi.

Aussi, la pratique d'un sport peut être particulièrement intéressante pour lutter contre les troubles anxieux chez les enfants ou adolescents pour qui la verbalisation de la souffrance est parfois difficile.


Quels sont les effets du sport sur ces jeunes?

L'exercice physique a la particularité de produire une sensation de bien-être en libérant une série d'hormones et de neurotransmetteurs, notamment la dopamine, les endorphines et la sérotonine. En outre, l'activité physique permet de réduire les pensées angoissantes en diminuant l'activité de certaines zones du cerveau et en stimulant la plasticité cérébrale.

Plus concrètement, le sport permet d'agir sur différents types de troubles anxieux. Voici les principaux:

  • Les troubles paniques: ces patients ont tendance à interpréter les signaux corporels, notamment l'accélération cardiaque et respiratoire, comme une menace vitale. Or, en pratiquant un sport, ces personnes se rendent compte qu'elles ne sont pas en danger si leur rythme cardiaque et respiratoire s'accélère. Cette prise de conscience permet de réduire considérablement l'ampleur des attaques de panique.

  • L'anxiété sociale: ces patients éprouvent une grande difficulté à interagir avec autrui. Aussi, la pratique d'un sport d'équipe aide ces individus à se socialiser en les habituant à faire partie d'un collectif basé sur le jeu.

  • La peur de l'échec: l'erreur fait partie intégrante dans l'apprentissage d'un sport. Par exemple, il est normal de tomber lorsqu'on apprend à patiner. Or, cette approche diffère de l'apprentissage scolaire où l'échec est trop souvent sanctionné.

Y a-t-il une limite à la pratique d'un sport?

Idéalement, au moins une demi-heure d'exercice physique quotidien permet de lutter efficacement contre les troubles anxieux. Mais la régularité d'une pratique sportive ne suffit pas à elle seule. En effet, l'état d'esprit dans lequel on exerce un sport est également très important.

Il est essentiel de se positionner dans un but développemental, c'est-à-dire avec la volonté de développer ses compétences et d'y prendre du plaisir, et non dans un état d'esprit compétitif ou seul le dépassement des autres compte. Car dans ce dernier cas, les jeunes entrent dans une logique de comparaison sociale particulièrement anxiogène et donc contre-productive. Au contraire, en adoptant une approche développementale, la sensibilité au jugement d'autrui diminue et la motivation à progresser tend à rester stable malgré les échecs ou les défaites.


Inspiré des travaux de David Da Fonseca et de Ferris Jabr.

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