Quand le maquillage fait son petit effet...

Le maquillage tend à embellir le visage lorsqu'il est léger, et l'absence de maquillage tend à mettre en avant les qualités de leadership.Si le maquillage présente de nombreux atouts, notamment celui d'embellir le visage, il peut aussi s'avérer contre-productif lorsque la façon de se maquiller n'est pas adaptée au contexte et aux objectifs fixés.
Aussi, la dose de maquillage joue un rôle essentiel. Or, la plupart des femmes ont tendance à surestimer la quantité de maquillage idéale.


Un maquillage léger embellirait donc le visage?

Des études ont effectivement montré qu'une femme maquillée tend à être jugée plus séduisante ; mais surtout, que la quantité idéale de maquillage estimée aussi bien par les hommes que par les femmes est inférieure d'un bon tiers à ce que ces dernières portent en moyenne.
En effet, un visage trop maquillé aurait tendance à être perçu comme peu naturel, ce qui provoquerait un sentiment d'étrangeté. En outre, les femmes très maquillées sont plus facilement jugées par les hommes et par les femmes comme aguicheuses et comme présentant plus de risque de se faire agresser sexuellement.

Mieux vaut donc se maquiller légèrement car l'effet produit sera optimal !


Et qu'en est-il des femmes qui ne se maquillent pas?

L'avantage que présente le maquillage en améliorant la beauté peut devenir un inconvénient dans certains contextes, notamment lorsque les qualités de leadership doivent être mises en avant. En effet, une étude a révélé qu'une femme non maquillée présentant sa candidature à un poste de direction était jugée, aussi bien par les hommes que par les femmes, plus compétente et méritait un salaire plus élevé qu'une femme maquillée !
Cela pourrait s'expliquer par le fait que le maquillage tend à adoucir et à rajeunir les traits du visage, tandis que l'absence de maquillage les rendrait plus durs et plus contrastés, c'est-à-dire plus conformes à la représentation classique d'un leader.


Inspiré des travaux de Nicolas Guéguen, de Robert Mulhern, d'Alex Jones, de Jane Workman et de Diana Kyle.

◄ Précédent    Suivant ►

A lire également :

Hommes-femmes : à compétence égale salaire inégal...
Infidélité et jalousie : existe-t-il une différence de genre ?
L'habit ne fait pas le moine... mais il fait le pouvoir !
L'humour : instrument social par excellence
La famille : sa genèse et son évolution

Utilisation des cookies

carnets2psycho souhaite utiliser des cookies.

Vous pourrez à tout moment modifier votre choix en cliquant sur Gestion des cookies en bas de chaque page.