Quand les robots rejoignent les hommes...

Les robots pourrait-ils nous dominer dans un futur proches?Les robots possèdent des capacités de plus en plus élaborées. Par exemple, certains sont capables d'identifier, à chaque nouvelle rencontre, les interlocuteurs auxquels il ont déjà été présentés.
Cependant, aucune machine n'est encore capable d'attribuer des intentions à ses interlocuteurs, ni de prédire leurs comportements à partir de leurs mimiques, de leur posture ou de l'intonation de la voix. Et surtout, aucun robot n'est encore doté d'une conscience de soi.
Mais la robotique ne cesse de progresser, et dans un avenir proche, les robots seront dotés d'une intelligence artificielle inouïe.


Où en sont les recherches sur la robotique?

De façon générale, les chercheurs dans le domaine de l’intelligence artificielle s'inspirent des travaux sur le développement de l'enfant et de l'adulte pour développer l'intelligence de leur machine. En effet, la compréhension du comportement humain constitue la base des programmes destinés à permettre aux robots d'apprendre en tirant les leçons de leurs erreurs.

Ainsi, cette nouvelle science, nommée machine learning, développe des programmes permettant aux ordinateurs de s'adapter aux situations nouvelles grâce à des algorithmes auto-régulés et qui apprennent seuls. D'ailleurs, selon les experts de Google, en 2045, l'intelligence artificielle sera un milliard de fois plus puissante que tous les cerveaux réunis!


Mais faut-il poser des limites à l'intelligence artificielle?

Ce progrès impressionnant de l'intelligence artificielle n'est peut-être pas sans danger pour l’homme. En effet, dans un futur assez proche, l'intelligence humaine risque d'être dépassée par une intelligence artificielle dotée de la capacité d'anticipation.
Mais ce n'est pas tout: certaines entreprises spécialisées en robotique fabriquent des robots humanoïdes susceptibles de remplacer l'homme dans diverses tâches. D'autres conçoivent des programmes de conversation ou d'aide à la décision qui seront bientôt capables de tenir de vraies conversations en se guidant sur nos mimiques et nos intonations, et en anticipant nos attentes.

Ainsi, il semble impératif de poser des limites sur deux points fondamentaux:

  • Plutôt que de donner une conscience toujours plus grande aux robots, il serait sans doute préférable de réfléchir aux modalités limitées de conscience dont ils pourraient être dotées.
  • Plutôt que de concevoir des ordinateurs qui deviennent des conseillés personnels de chacun, avec les risques de manipulation et d'isolement que cela implique, il serait peut-être préférable de réfléchir à des machines qui favorisent la communication entre plusieurs individus.

En somme, il est dangereux de croire que le progrès technologique conduit forcément à des innovations conformes à nos attentes. Car, même si nous n'avons pas à craindre des robots qu'ils finissent par décider à notre place, nous devons tout de même garder à l'esprit qu'ils puissent nous imposer leur logique, en occultant le fait qu'il puisse exister d'autres approches.


Inspiré des travaux de Serge Tisseron, d'Andrew Feenberg et de l'Académie des technologies.

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