La lecture de romans stimule l'empathie

Se mettre à la place des personnages du roman qu'on lit et ressentir ce qu'ils ressentent, stimule l'empathie et les aptitudes sociales.S'isoler, se renfermer sur soi et utiliser la lecture comme un moyen d'échapper à la réalité est souvent l'image que l'on à tendance à se faire d'un lecteur assidu. Pourtant, les études réalisées sur ce sujet ont tendance à montrer le contraire. En effet, il apparaît que la lecture de romans développe l'empathie et améliore les habiletés sociales!


Comment les romans enrichissent-ils notre expérience sociale?

Les romans ont la particularité de traiter des êtres humains, de leurs interactions et de leurs intentions. Ainsi, lire des récits permet de simuler des interactions sociales et de réfléchir sur autrui. En d'autre termes, lire des romans développe la théorie de l'esprit, c'est-à-dire, la capacité d'adopter le point de vue d'autrui et de comprendre que quelqu'un peut avoir des intentions différentes des siennes.

Par ailleurs, des études récentes montrent que le cerveau d'un lecteur en train de lire les aventures d'un personnage réagit de la même façon que s'il effectuait lui-même ses actions. Par exemple, si le personnage du récit saisit un stylo pour écrire une lettre, les régions cérébrales associées à ce mouvement s'activent.
En outre, lorsque nous lisons un roman, nous appréhendons les événements de l'histoire du point de vue du personnage et les émotions que nous ressentons sont nos propres émotions déclenchées par les désirs, les situations, les actions... des personnages romanesques. S'imaginer vivre les aventures des héros de l'histoire que nous lisons, vivre intérieurement ce qu'ils font et ce qu'ils ressentent, nécessite de l'empathie émotionnelle.
Par conséquent, il paraît logique que la lecture de romans puissent aider à mieux comprendre les autres et améliorer notre conscience sociale.


Seules les fictions améliorent les compétences sociales?

A la différences des autres lectures, les narrations fictionnelles suscitent une certaine identification avec les personnages. C'est précisément cette identification qui contribuerait à l'amélioration des aptitudes sociales.
En effet, une œuvre de fiction amorcerait un raisonnement relatif à la réalité. D'ailleurs, les études menées dans ce domaine révèlent que les personnes ayant lu une nouvelle obtiennent de meilleurs scores à des tests de raisonnement social que celles ayant lu un essai paru dans un magazine.


Inspiré des travaux de Keith Oatley.

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