L'enfant face à la séparation parentale

Le divorce est un événement difficile à vivre pour les enfants qui risquent alors d'être plus anxieux, de déprimer, d'avoir des accès de colère, etc.Les couples qui se séparent sont fréquents à notre époque. Ils tendent même à augmenter un peu plus chaque année. Si bien qu'aujourd'hui, en France, les familles monoparentales représentent 18% des familles françaises, ce qui est un chiffre comparable aux autres pays européens.

De fait, le nombre d'enfants qui subissent le divorce de leurs parents ne cesse de croître. Or, la séparation des parents modifie en profondeur l'organisation de la famille et du quotidien. Elle a donc forcément des répercussions importantes sur les jeunes.


Comment les enfants vivent-ils la séparation de leurs parents ?

En général, le divorce des parents a des conséquences négatives sur leur progéniture. En effet, une telle séparation affecte à la fois les ressources matérielles des membres de la famille et la disponibilité des parents, ces derniers étant souvent moins présents pour leur enfant. Plus précisément, les principaux effets négatifs observés chez les enfants issus de familles séparées sont les suivants :

  • Une inquiétude plus prononcée.
  • Une tendance à déprimer.
  • De l'anxiété.
  • Une difficulté à se concentrer.
  • Des accès de colère ou d'agressivité.

Cependant, ces effets du divorce sont surtout observés à court terme. Car les formidables capacités d'adaptation des enfants leur permettent généralement de faire face à ce bouleversement.


Comment faire pour rendre un divorce moins difficile à vivre pour l'enfant ?

Pour qu'une séparation se passe au mieux, il est important que les parents expliquent clairement à leur progéniture pourquoi ils se séparent. Cela évite au jeune de se sentir coupable ou abandonné par le parent qui s'en va. Sans compter qu'il risque alors de penser que les disputes sont très dangereuses sur le plan existentiel.

De plus, il est essentiel que les parents fassent comprendre à leur enfant qu'ils restent parents à deux même s'ils se séparent en tant que couple. On parle alors de coparentalité. Il s'agit en somme de continuer à communiquer et à coopérer pour l'éducation de l'enfant après la séparation. Cela réduit considérablement le risque pour l'enfant de développer des troubles du comportement. De plus, la coparentalité aide le jeune à acquérir une bonne stabilité émotionnelle et à se sentir en sécurité avec chacun de ses parents.

Enfin, la garde alternée semble le modèle de garde le plus adapté aux enfants après la séparation. En effet, ce type d'organisation permet aux jeunes de développer plus facilement de bonnes relations avec chacun de leurs parents. Toutefois, ce modèle de garde n'est pas toujours possible à mettre en place. Sans compter qu'il peut s'avérer inadapté dans les familles qui se disputent beaucoup.


Inspiré des travaux de Stella Marie Hombach, d'Esther Geisler, de Torsten Andersohn, de Diogo Lamela da Silva, de Kim Bastaits et d'Eivind Meland.

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