Les intelligences multiples à l'école

Selon la théorie des intelligences multiples, il n'existe pas une, mais huit intelligences (verbale, spatiale, logico-mathématique, musicale, corporelle, intrapersonnelle, interpersonnelle et naturaliste).
Aussi, certains établissements scolaires ont commencé à proposer une nouvelle pédagogie adaptée à cette théorie. Plus précisément, cette pédagogie consiste à aborder des exercices selon l'angle de l'intelligence dominante de l'élève, pour ensuite poursuivre par le biais d'autres formes d'intelligences, plus conventionnelles.
Et les résultats sont très prometteurs!


En quoi consiste précisément la pédagogie des intelligences multiples?

Dans un premier temps, il est nécessaire de repérer les facettes dominantes de l'intelligence des élèves. Pour cela, plusieurs méthodes peuvent être utilisées, selon l'âges des enfants:
Avec la technique de l'étoile, les 8 intelligences sont présentées aux élèves qui doivent coller les images qui leur correspondent sur la branche de l'intelligence concernée.

  • En maternelle: on peut proposer aux élèves des petits coins dédiés à chaque types d'intelligence (un coin musical, un coin logico-mathématiques, etc...). Ainsi, les enfants sont libres de passer le plus de temps là où ils le souhaitent. De fait, les enseignants peuvent consigner dans un tableau récapitulatif les affinités de chaque élève.

  • En primaire: on peut utiliser la technique dite de l'étoile. Cette méthode consiste à inviter chaque élève à coller sur son étoile à 8 branches (pour 8 intelligences) des images de son choix. Ainsi, un enfant particulièrement corporel aura tendance à coller de nombreuses images liées à cette forme d'intelligence au bout de la branche correspondante. En revanche, un enfant très peu musical collera très peu, voire aucune image liée à l'intelligence musicale. Ainsi, l'enseignant peut constater le profil d'intelligence de ses élèves et les consigner dans un tableau récapitulatif.

Dans un deuxième temps, l'enseignant va pouvoir former des groupes de travail en fonction des intelligences dominantes, pour aborder certains apprentissages. Par exemple, pour aborder l'addition, un groupe visuo-spatial fera des additions en visualisant des objets, un groupe corporel fera des additions par le calcul avec les doigts, un groupe intrapersonnel constituera un petit carnet où seront inscrits leurs calculs mentaux, etc... Ainsi, après un temps consacré à l'intelligence qu'ils maîtrisent le mieux, les écoliers pourront désormais aborder plus facilement l'exercice par le biais d'autres formes d'intelligences qui lui sont moins naturelles.


Les résultats de cette méthode sont-ils au rendez-vous?

Les résultats déjà obtenus par cette pédagogie sont très encourageants. En effet, en abordant les exercices avec leur points forts, les élèves se sentent davantage en confiance et sont donc plus à l'aise pour aborder l'exercice sous un autre angle, plus conventionnel.
Plus précisément, voici les principaux bénéfices qu'apporte cette nouvelle pédagogie:

  • Les écoliers acquièrent plus rapidement des réflexes de travail lorsqu'ils commencent à s'appuyer sur leur intelligence dominante.
  • Ils deviennent plus autonomes.
  • Ils prennent conscience de leurs progrès.
  • Ils sont plus motivés et aiment davantage travailler.

En outre, les enseignants ont le sentiment de mieux accompagner leurs élèves et les parents apprécient particulièrement de découvrir le profil d'intelligence de leur enfant.


Inspiré des travaux de Véronique Garas, de Claudine Chevalier, de Bruno Hourst et de Howard Gardner.

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