La pénombre : des effets psychologiques curieux

Une lumière tamisée est propice à la créativité et au romantisme. Néanmoins, elle risque également de favoriser des incivilités.Lorsque débute l'automne et que les jours raccourcissent, notre moral s'en trouve généralement affaibli. En effet, l'hiver est une période propice à la déprime.
Néanmoins, la baisse de luminosité n'a pas que des effets négatifs. Elle est également source de changements positifs dans notre psychologie.


Quels sont les effets positifs de la pénombre?

De récentes études ont révélé qu'une luminosité réduite déclenchait différents changements psychologiques. Voici les principaux effets:

  • La stimulation de l'imaginaire et de la créativité: la pénombre favorise l'émergence d'un sentiment de liberté et d'indépendance, et c'est ce sentiment qui stimulerait la créativité.

  • Une aspiration au romantisme: une expérience a montré qu'une jeune fille photographiée dans la pénombre est généralement perçue comme plus belle, plus désirable et plus amoureuse que lorsque le cliché était pris sous un éclairage vif.

  • Des achats plus réfléchis: alors que de nombreuses recherches sur les stratégies de vente avaient déjà mis en évidence un lien entre un éclairage intense et les achats compulsifs, une étude récente révèle cette fois-ci qu'une lumière tamisée tend à favoriser les achats de qualité. En effet, le calme qu'induit une faible luminosité favoriserait les décisions plus réfléchies.

Un faible éclairage risque-t-il tout de même avoir des effets négatifs?

La pénombre risque effectivement de favoriser quelques comportements plus négatifs, tels que des incivilités et des comportements agressifs. Plus précisément, plusieurs études ont montré que le nombre de vols, de dégradations, de jurons, etc... tend à augmenter fortement dans les zones où l'éclairage public est faible.
Ainsi, la diminution de la luminosité affecterait le contrôle de soi, et par là même, notre moralité et notre éthique.


Inspiré des travaux de Nicolas Guéguan, de Kenna Quinet, de Charles Areni et de Anna Steidle.

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