Cette discussion contient 6 messages.
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noémie f. (5 posts) Posté le 27/03/2013 à 14h44 Est-ce que cela joue un rôle si on ne s'est pas sentie respectée par ses petits frères et incapable de les aider ni d'établir une relation de confiance avec eux. En plus étant handicapée je souffre de mon sentiment de dépendance vis-à-vis de ma famille.Cela dit je trouve que mes frangins ont plein de qualités positives. |
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delphine thomas (119 posts) Posté le 27/03/2013 à 16h10 Bonjour, Effectivement, les relations que vous avez eu avec vos frères ont, sans aucun doute, joué un rôle dans la construction de votre identité. Par exemple, ce manque de confiance dans vos relations a sûrement eu une influence dans votre façon de construire de nouvelles relations sociales. Cela a peut-être également altéré votre confiance en vous et de fait, renforcé votre sentiment de dépendance (même si celui-ci est surtout lié à votre handicap). Après, rien n'est irréversible! Et même si l'influence des relations fraternelles est parfois négative, elle a presque toujours aussi un côté positif. Vous le précisez d'ailleurs en soulignant les qualités de vos frères. |
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vanille (4 posts) Posté le 03/04/2013 à 22h38 Je pense qu'on peut se construire et se créer ses propres amitiés qui sont parfois des liens bien plus forts que la fratrie quand celle-ci s'avère inexistante pour x raisons .. Quant au côté positif ..j'aimerais bien le connaitre quand on a aucun lien affectif avec son frère ou sa soeur ? |
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delphine thomas (119 posts) Posté le 04/04/2013 à 11h45 Effectivement, les liens amicaux peuvent être également très solides et durer, même si de façon générale, les relations amicales sont souvent moins durables. Par ailleurs, j'ai du mal à concevoir qu'aucun lien affectif ne se tisse entre frères et sœurs (mais peut-être que vous pourriez en dire plus) ; à moins d'une séparation, d'une différence d'âge très importante, etc... Il me semble qu'à partir du moment où les frères et sœurs grandissent sous le même toit (ou en tout cas passent beaucoup de temps ensemble), ils interagissent forcément, et donc établissent des relations. De fait, des liens se créent. Après, que la nature affective de ces liens soit négative (sentiment de colère, de jalousie, d'amertume, etc.) ou positive (confiance, bienveillance, confidence, etc.), c'est une autre histoire... |
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yael f (1 post) Posté le 28/05/2014 à 11h19 Mon frère cadet vient d'être père d'un garçon. Je l'ai découvert par hasard. Il ne veut pas que je le dise aux parents parce que sa situation est précaire et que la mère du bébé pourrait ne pas leur plaire à cause de différences culturelles. Que faut-il faire? En parler quand même? |
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delphine thomas (119 posts) Posté le 29/05/2014 à 00h11 Bonjour, C'est difficile de répondre comme ça, sans connaître précisément votre situation familiale, mais de façon générale, cacher l'existence d'un être n'est sans doute pas la meilleure chose que l'on puisse faire, ne serait-ce que pour l'enfant lui-même. En effet, s'il découvre plus tard que ses parents ont tenté de cacher son existence, il risque de très mal le vivre. Mais bon, peut-être que pour des situations très particulières, ça peut se justifier. Par exemple, si le fait de dévoiler l'existence du bébé risque de le mettre en danger. |
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