La définition de Développement

Le développement désigne l'ensemble des processus successifs qui, dans un ordre déterminé, conduisent un organisme à sa maturité.


Le développement en général

Au sein d'une espèce, la production et le développement biologique des individus sont régis par un patrimoine et des programmes génétiques propres. Pour l'espèce humaine, les caractères génétiques sont préformés dès l'ovulation et sont présents au premier stade de l'embryon. Le développement humain a pour caractéristique d'être exempt de métamorphose. en effet, dès la 9e semaine de la gestation, la forme du fœtus est, à la taille près, celle de l'adulte.
À partir du moment où un organisme constitué est confronté à un milieu de vie, les relations qu'il établit avec ce milieu influent aussi sur son devenir, soit en écartant des potentialités génétiques, soit en les renforçant, en les associant et en les combinant.
Aussi l'étude du développement doit inclure l'étude des relations au milieu et de leur genèse. De fait l'étude du développement, chez les mammifères et en particulier chez l'homme, a été d'abord consacrée à la vie postnatale. Mais depuis plusieurs années, de nouvelles méthodes d'investigation (par exemple, l'échographie), ont ouvert à la connaissance le milieu intra-utérin. Ainsi, des investigations prudentes ont réformé nos conceptions de ce premier milieu de vie et influé sur le panorama d'ensemble du développement.
Par ailleurs, selon les domaines choisis comme objet d'étude, le développement est désigné par des termes différents, tels que maturation, croissance, psychogenèse. Quant au développement psychologique, il est abordé à travers l'étude des comportements qui se succèdent au cours du temps. Le principe de ces études réside dans la comparaison d'individus d'âges différents à l'aide de coupes transversales ou longitudinales, de manière à repérer les changements, à les analyser et à mettre en évidence leur orientation.
De nombreux modèles de développement ont été élaborés depuis l'avènement d'une psychologie scientifique. Aussi, ils se distinguent les uns des autres suivant le ou les modes de changement qu'ils présument, le cours temporel qu'ils assignent à l'accession à la maturité et la conception de cet état. Aussi on peut tenter d'en donner une image à partir des trois critères de classement:

  • La nature des changements qui interviennent au cours du temps.
  • Leur caractère continu ou discontinu.
  • Leur échelle temporelle.

La nature des changements

Les changements qui marquent un processus de développement peuvent être considérés comme une progression quantitative ou comme une suite de transformations qualitatives. La psychométrie voit le développement de l'individu comme une somme d'effets cumulatifs, représentés dans les valeurs progressives d'un âge mental. Toutefois, l'analyse des tests de développement montre que la complexité croissante des épreuves ne souscrit pas entièrement à cette vue. Aussi, l'idée que l'enfant n'est pas un adulte en réduction et que le développement consiste en une série ordonnée de changements qualitatifs est plus répandue.
C'est là l'axiome de base des théories ontogénétiques qui cherchent, à partir d'un tableau des différences relevées d'un âge à l'âge suivant, à démontrer l'existence d'une orientation commune un vecteur de développement ou à expliquer les changements d'orientation. La plupart de ces théories regardent le développement comme une suite de changements structuraux orientés vers un état stable, qui peut donc servir de référence. De tels modèles ne rendent pas toujours facile une description chronologique du développement.


La continuité et la discontinuité des changements

La psychométrie admet, par construction, que la détermination d'un âge mental est une image instantanée qui fixe artificiellement un moment dans une continuité. D'autres modèles, basés sur l'idée que la vie est à la fois un phénomène continu et transitoire, mettent eux aussi l'accent sur des processus d'adaptation qui ne présentent pas de rupture. Les passages d'un milieu de vie à un autre, dont l'illustration la plus radicale est la naissance, constituent alors des périodes d'étude privilégiées dans le but de mettre en évidence des persistances ou des préparations et préformations qui les transcendent.
En revanche, les descriptions du développement en termes de stades voient dans la succession étagée de paliers, dans les accélérations et décélérations, voire dans la présence de régressions, des témoignages d'une discontinuité réelle représentée par des notions telles que celles d'âges clés, de périodes sensibles, de paliers d'équilibre. Mais en fait, elles font aussi état d'une certaine continuité dans la mise en évidence, aussi fine c'est-à-dire aussi consécutive que possible, des étapes qui mènent d'un palier au suivant et des d'invariants structuraux.


Le cours temporel du développement

Référé à la définition d'un état stable, mature ou achevé, le développement s'est longtemps confondu avec l'enfance. Pour les espèces animales, on considère qu'il est terminé quand l'individu peut assurer sa fonction de reproduction.
Dans l'espèce humaine, le terme développement apparaît incontestablement plus flou. En effet, chez l'homme, la fonction de reproduction obéit à des impératifs moraux, sociaux et culturels variés. En outre, la définition d'un état adulte comme une période où les changements seraient l'exception et la stabilité, maximale ne recueille plus l'assentiment unanime. Si la vie est synonyme de transformation, alors l'approche ontogénétique peut et doit couvrir toute sa durée, et le terme de développement s'appliquerait à tous les âges.
Néanmoins, il reste à s'entendre sur les caractères des changements qu'on peut qualifier de développementaux. Selon qu'on s'intéresse au développement neurologique ou psychologique et, en psychologie, au développement perceptif, moteur, affectif ou intellectuel, le cours supposé ou connu de ces changements n'est pas le même. Par exemple, les neurophysiologistes considèrent que le développement visuel, qui débute bien avant la naissance, est anatomiquement et fonctionnellement achevé à des âges différents. Sur des critères uniquement comportementaux, les psychologues ont convenu que le développement sensorimoteur se déroulerait, chez l'homme, sur les deux premières années postnatales. Les changements qui, dans ce domaine, se produisent après 2 ans participent cependant au développement, mais ont été diversement qualifiés selon les relations qu'on leur voyait ou supposait avec une organisation de base, censée achevée avec la marche autonome. De même, le cours du développement des structures cognitives est considéré comme achevé autour de 14 ans, non seulement dans la théorie opératoire mais dans toutes les théories classiques. La même durée est attribuée au développement intellectuel en psychométrie.


Le développement différentiel chez l'enfant

Les différences entre enfants en ce qui concerne la vitesse de leur développement psychologique (surtout dans le domaine de l'intelligence) ont constitué un important domaine de travail pour la psychologie différentielle depuis ses origines. En effet, l'étude des problèmes pédagogiques posés par les enfants intellectuellement retardés paraissait pouvoir recevoir une contribution des méthodes de la psychologie différentielle.
D'ailleurs, le succès de l'échelle de niveau intellectuel élaborée par Alfred Binet et Théodore Simon, à propos de problèmes de ce type, illustre bien ce courant d'intérêt. Ces travaux ont mis en lumière le fait que certains enfants se comportent à certains égards comme le font en moyenne des enfants plus jeunes qu'eux et peuvent en ce sens être qualifiés de retardés, tandis que d'autres peuvent, pour des raisons symétriques, être qualifiés d'avancés. C'est la notion d'âge mental, dont sera déduite celle de quotient intellectuel (Q.I.), notions qui fondent une mesure du niveau intellectuel.
Par la suite, l'étude différentielle du développement psychologique s'est étendue à d'autres domaines. Certains des travaux qu'elle a suscités n'ont plus eu pour objet des applications pédagogiques immédiates mais ont apporté des éléments d'information sur les processus généraux du développement. De plus, l'intérêt ne s'est plus limité aux différences de vitesse mais a porté aussi sur le fait que des enfants différents pouvaient, dans certains domaines, se développer par des voies différentes et manifester des styles d'acquisition différents. Par exemple, dans le domaine cognitif, des différences individuelles importantes et relativement stables ont été constatées chez des nourrissons d'environ 4 mois soumis à des épreuves d'habituation. Aussi, ces différences paraissent être en corrélation avec l'intelligence évaluée chez ces mêmes enfants plusieurs années plus tard.


Développement affectif et de la personnalité

Dans le domaine du développement affectif et de la personnalité, des différences entre enfants ont été observées aussi sur de nombreux points. Toutefois, les méthodes employées paraissent souvent moins fidèles que celles qui sont utilisées dans le domaine cognitif.
Par exemple, une situation insolite au cours de laquelle l'enfant est temporairement séparé de sa mère a mis en évidence trois structures d'attachement différentes chez des enfants âgées de 1 à 2 ans:

  • l'attachement dans la sécurité,
  • l'attachement anxieux résistant,
  • l'attachement anxieux évitant.

Aussi, de nombreux questionnaires destinés aux parents de jeunes enfants sont utilisés pour décrire le tempérament de ces enfants, analyser les traits qui paraissent le sous-tendre et évaluer leur stabilité au cours du développement. L'analyse factorielle de questionnaires de ce type a pu mettre en évidence, chez des enfants âgés de 11 à 41 semaines, des facteurs concernant la régularité du comportement, l'attitude d'approche-évitement et l'attention. Cependant, la stabilité individuelle dans le cours du développement des caractéristiques évaluées en ces termes paraît assez faible.
Des différences individuelles relatives au jugement moral ont également été mises en évidence. Ce développement se ferait selon une succession de stades que des individus différents peuvent franchir plus ou moins vite.
Les différences entre enfants quant aux intérêts qu'ils manifestent dans leurs jeux, leurs études, leurs projets professionnels ont fait l'objet de recherches du même type (construction de questionnaires, analyse en catégories d'intérêts, etc...). On constate que ces intérêts se stabilisent assez tôt chez chaque individu et permettent d'assez bons pronostics sur le type d'études que les enfants choisiront.
Par ailleurs, les facteurs pouvant rendre compte de ces différences dans le développement sont en partie génétiques et en partie environnementaux. Aussi, l'étude de ces facteurs se fait surtout en utilisant la méthode des jumeaux et celle des adoptions.


Le retard de développement

Il s'agit du décalage temporel d'une fonction ou d'une activité qui apparaît, chez un individu, après le moment où elle est apparue dans l'ensemble parent dont il est issu. Par exemple, un nourrisson qui, à 8 mois, ne se tient pas assis ou qui, à 2 ans, ne marche pas seul souffre d'un retard moteur par rapport aux âges normaux d'accession à la station assise ou à la marche autonome. En règle générale, la norme est représentée par un indice de tendance centrale (la moyenne, la médiane ou le mode) de la distribution de la fonction ou de l'activité considérée dans un groupe de référence, formant l'ensemble parent. Il s'agit donc d'une norme statistique, dont la validité est d'autant plus forte que la variance de la distribution est plus faible.
Un retard de développement peut être général, c'est-à-dire affecter l'ensemble des fonctions biopsychiques. C'est, par exemple, le cas du rachitisme qui est un retard de croissance, et s'accompagne d'un retard mental. Il sévissait encore dans les pays occidentaux dits développés dans les premières décennies du XXe siècle, et ses effets sur le développement psychique ont été mesurés à l'aide de méthodes psychométriques, en particulier de tests d'intelligence, qui entendent mesurer un ensemble large de fonctions.
Le retard peut aussi être circonscrit à une fonction ou à une activité particulière, et il est alors qualifié par le domaine sur lequel il porte (retard moteur, psychomoteur, perceptif, scolaire, etc...). Certains retards sont compensables et certains sont jugés irrépressibles. En principe, seule l'analyse du cas autorise un diagnostic et préside à l'adoption d'une méthode de rééducation. Ainsi, les retards posturaux observés au cours de la première année, chez le nourrisson, peuvent être résorbés ou réduits par des rééducations psychomotrices.
De même, on a cherché à traiter et compenser les retards scolaires par la création de classes d'adaptation, de groupes de niveau et par une évaluation individuelle des progrès. Il n'en va pas de même pour le retard mental général, considéré le plus souvent comme insurmontable et pour lequel persiste la référence à la valeur normale du Q.I., qui est en réalité un quotient d'âge. Cette référence conduit souvent à un diagnostic ou à une présomption de débilité mentale. Toutefois, les travaux de René Zazzo et de son équipe ont montré que le retard mental ne forme pas une composition homogène, mais hétérochrone. De fait, il ne peut être représenté par un profil typique.


Le développement moteur

Il s'agit d'une transformation de l'organisation des habiletés motrices telles qu'elles se révèlent dans la motilité, les postures, les actes moteurs dirigés, et les capacités locomotrices. L'évolution peut être décrite par une succession hiérarchisée de niveaux, de phases, d'étapes, dont la vitesse de progression varie selon les individus.
Avant la naissance, l'orientation caudocéphalique préside à l'installation du tonus musculaire. La loi céphalocaudale annonce que la progression postnatale du contrôle musculaire de l'axe corporel débute au niveau de la tête (musculature de l’œil, de la nuque, etc...) et s'étend vers les extrémités inférieures du tronc. La loi proximodistale précise que cette évolution du contrôle moteur va du centre vers la périphérie corporelle. Les progressions des contrôles moteurs valent pour l'évolution des performances ou des habiletés globales (maintien de la tête, du tronc, de la station assise puis verticale, etc...) comme pour l'évolution d'habiletés spécialisées sollicitant la motricité fine (pointage du doigt, et prise pouce index).
Les théories du développement moteur peuvent être résumées autour de trois modèles:

  • Les transformations résultent d'une filiation telle que les formes motrices apparaissent dans la continuité des répertoires actuels. C'est-à-dire que les actes intentionnels dirigés sont dans la continuité de la motricité réflexe.
  • L'évolution motrice demande l'inhibition des formes actuelles pour laisser place à des habiletés nouvelles. Ainsi, les actes intentionnels supposent l'inhibition des réflexes initiaux.
  • Le développement moteur est à concevoir en termes de compétition, les différents registres moteurs étant potentiellement actualisables mais ils entrent en concurrence pour émerger.

Le développement moteur sert de base à l'élaboration de la motricité au service de projets spatiaux. Ainsi, l'accès à la marche se prolonge par la construction de déplacements locomoteurs orientés dans un espace. L'étude de cette évolution concerne les aspects psychomoteurs.


Le développement psychomoteur

Il s'agit de changements structuraux qui permettent à l'organisme d'augmenter ses capacités biologiques et psychomotrices, en adaptant les dépenses d'énergie à un comportement donné.
L'étude du développement psychomoteur tire son origine de travaux physiologiques de Charles Sherrington sur les arcs réflexes. Il est classiquement décrit comme obéissant à plusieurs grands principes:

  • C'est un processus continu et cumulatif. En d'autres termes, le développement commence in utero et se continue bien après la naissance. Celle-ci constitue néanmoins une étape essentielle pour ce qui est de l'influence des facteurs externes.

  • C'est un processus d'extension qualitative et cumulative. L'extension qualitative se traduit par des changements structuraux plus ou moins importants des activités en développement.

  • Il permet à l'organisme d'augmenter les capacités des systèmes biologiques et des activités psychomotrices tout en réduisant la dépense d'énergie pour un comportement donné. Ainsi, avec la maturation du tonus musculaire des muscles antigravitiques, le maintien de la tête devient de moins en moins coûteux sur le plan énergétique. La diminution en consommation énergétique permet alors l'apparition de nouveaux comportements tels que la poursuite oculocéphalique.

Bien qu'il s'agisse d'un processus continu, le développement psychomoteur est une succession de phases, caractérisées par des organisations psychomotrices fonctionnelles spécifiques, qui s'enchaînent selon une certaine chronologie. La notion de succession implique que chaque comportement n'apparaît pas ex nihilo mais est préparé par les précédents tout comme il est le précurseur des suivants. De même, les acquis de chacune des phases du développement psychomoteur ne disparaissent pas lors de l'accès à une nouvelle phase mais sont intégrés à cette nouvelle organisation fonctionnelle par le processus d'extension cumulative. On peut donc parler de processus de filiation entre les structures qui se mettent en place successivement. La séquence (ou succession des phases) du développement psychomoteur est identique pour tous les enfants, bien qu'il existe d'importantes différences interindividuelles quant à l'accession à chacune des phases du développement. Ainsi, la station verticale et la marche autonome ne sont pas possibles tant que le nourrisson n'est pas capable de contrôler la station assise. Cependant, l'âge auquel les bébés apprennent à s'asseoir ou à se tenir debout varie considérablement d'un enfant à l'autre.
Par ailleurs, le développement psychomoteur est étroitement lié à la maturation du système nerveux central. Le nouveau-né est ainsi décrit comme un organisme qui fonctionne sur la base de réflexes, ou réactions automatiques sous-corticales. Le développement est conçu comme relevant de la mise en place progressive d'un contrôle cortical sur les structures sous-corticales. C'est l'apparition de ce contrôle cortical qui permet la disparition des réponses automatiques et l'émergence des comportements volontaires. Ainsi, le développement psychomoteur se fait dans le sens d'une spécialisation. En effet, l'activité globale caractéristique du nouveau-né et du nourrisson de moins de 3 mois est remplacée progressivement par des comportements individuels spécifiques. Cela est valable pour les réponses biologiques comme pour les comportements psychomoteurs. Ainsi, chez le nouveau-né, une stimulation visuelle entraînera des modifications du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la posture et de la motricité globale. Chez le nourrisson plus âgé, la même stimulation visuelle n'induira plus qu'une réaction spécifique localisée au niveau des réponses visuelles.
Aussi, la succession des différents stades du développement psychomoteur peut être résumée de la façon suivante:

  • Le stade embryonnaire (les deux premiers mois de grossesse): il se caractérise par des mouvements de masse.

  • Le stade myogène: dès l'âge de 5 semaines, la stimulation de l'embryon avec un fin cheveu entraîne des contractions musculaires. Au cours de ce stade, les muscles peuvent se contracter sans intervention du système nerveux central.

  • Le stade fœtal: entre le deuxième et le sixième mois de grossesse, les premières réponses neuromusculaires mettent en jeu les muscles reliés aux chaînes ganglionnaires spinales. Mais les réponses sont encore globales et stéréotypées.

  • Entre la 9e et la 18e semaine: en fonction de la différenciation des récepteurs périphériques et de la maturation des centres nerveux, les réponses spécifiques remplacent progressivement les réponses globales. Enfin, ces réponses vont se grouper en unités ayant une valeur fonctionnelle. Par exemple, la stimulation de la face du fœtus induira une fermeture de la face et une déglutition. Parallèlement à la maturation des systèmes neuromusculaires se mettent progressivement en place les systèmes neurosensoriels dans l'ordre suivant: la sensibilité tactile, la sensibilité vestibulaire, l'olfaction et la gustation, l'audition et enfin la vision.

  • Le stade prématuré: il apparaît à partir de la 26e semaine. Les centres bulbaires respiratoires sont fonctionnels et les voies sous-corticales sont myélinisées.

  • La période néonatale: les automatismes primaires sous-corticaux sont prédominants. L'organisation posturale du nouveau-né se caractérise par une hypertonie des fléchisseurs et une hypotonie du tonus axial. Les systèmes neurosensoriels sont fonctionnels bien que n'ayant pas encore terminé leur maturation. Enfin, l'activité motrice que l'on observe chez le nouveau-né est encore une activité globale ou de masse.

  • La période postnatale: elle est initiée par la disparition des réflexes archaïques et l'apparition de comportements moteurs volontaires comme la préhension.

Toutefois, il est important de souligner que les comportements psychomoteurs précoces présentent d'importants degrés de variabilité intra et interindividuelle assez éloignés de l'aspect stéréotypé des activités réflexes. En outre, les facteurs biomécaniques liés au développement corporel semblent jouer un rôle important dans le développement psychomoteur.

Autres termes psychologiques :

Longitudinale
Williams
Surdité
Transversale
Brunet-Lézine

Utilisation des cookies

carnets2psycho souhaite utiliser des cookies.

Vous pourrez à tout moment modifier votre choix en cliquant sur Gestion des cookies en bas de chaque page.