L'insomnie : comment réapprendre à bien dormir ?

L'insomnie est un trouble du sommeil qui se caractérise par une diminution de la qualité et de la durée du sommeil, ce qui entraîne une mauvaise récupération de la fatigue diurne. Une personne souffrant d'insomnie a des difficultés à s'endormir, se réveille au milieu de la nuit sans pouvoir se rendormir, ou son sommeil n'est pas réparateur.
Cette perturbation et ce manque de sommeil a des retentissements sur la qualité de la veille : les insomniaques ressentent un certain malaise au cours de la journée, de la fatigue, ils s'irritent facilement, ont des difficultés à se concentrer, une humeur maussade...


Mais quelles sont les causes de l'insomnie?

En fait, il existe deux types d'insomnie, chacune présentant des causes spécifiques:

  • L'insomnie primaire : elle est due essentiellement au stress. Celui-ci entraîne souvent un comportement inadapté au moment de l'endormissement et favorise l'installation de l'insomnie.

  • L'insomnie secondaire : elle se déclenche à la suite d'une maladie. Par exemple, cela peut être une difficulté respiratoire durant le sommeil, une maladie physique telle qu'une angine, de l'asthme..., une maladie psychique telle qu'une dépression, une angoisse..., ou encore la consommation de toxique ou d'alcool avant de se coucher.

Une gestion mal adaptée de son insomnie risque de placer l'insomniaque dans un cercle vicieux.Aussi, les tentatives de gestion de l'insomnie sont souvent inadaptées et immiscent petit à petit l'insomniaque dans un cercle vicieux, comme l'illustre le graphique ci-contre. C'est ainsi qu'une personne souffrant d'insomnie risque de céder à la tentation d'utiliser un hypnotique ou de consommer de l'alcool.


Les somnifères sont-ils vraiment à proscrire?

Un hypnotique ne doit être consommé que sur prescription médicale, après avoir consulté son médecin traitant. Lorsque les somnifères sont prescrits pendant un temps limité et avec parcimonie, ils peuvent rendre un grand service à l'insomniaque.
Mais les hypnotiques sont souvent à l'origine d'effets sédatifs encore présents au réveil. Ainsi, la concentration et les capacités intellectuelles et physiques peuvent être diminuées. De plus, les somnifères entraînent une accoutumance, ce qui risque d'inciter l'insomniaque à augmenter les doses pour obtenir le même effet.
En fait, la durée recommandée du traitement hypnotique est de moins d'un mois et l'arrêt du traitement doit être progressif, selon un protocole établi par le médecin traitant.

Enfin, quelques règles élémentaires bien respectées peuvent suffire à restaurer un sommeil de qualité. En voici quelques unes:

  • Aller se coucher seulement lorsque l'on somnole déjà.
  • Éviter la caféine, l'alcool, la cigarette et les repas copieux, avant l'heure du coucher.
  • Éviter les siestes.
  • Se lever tous les jours à la même heure, quelque soient la durée et la qualité du sommeil.
  • Ne pas pratiquer d'activité stressante dans l'heure qui précède le coucher.
  • Ne pas s'inquiéter après une ou deux nuits où l'on a mal dormi.
  • Si le sommeil ne vient pas au bout d'une demi-heure, se relever et pratiquer une activité calme dans une autre pièce, jusqu'à ce que l'envie de dormir revienne.
  • Le temps au lit doit être consacré à dormir.
  • Pratiquer une activité physique dans la journée, mais pas en fin de soirée.


Inspiré des travaux de Jérôme Palazzolo.

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