Terreurs nocturnes, cauchemars : comment s'en libérer ?

Cauchemars et terreurs nocturnes : les troubles du sommeilEnviron 80% des adultes se rappellent avoir été effrayés par des cauchemars au cours de leur enfance. C'est entre six et dix ans que ces mauvais rêves sont les plus fréquents; puis avec le temps, leur apparition s'estompe.


Y a-t-il une différence entre les cauchemars et les terreurs nocturne?

En effet, il convient de bien distinguer ces deux troubles du sommeil.

Tout d'abord, Les cauchemars surviennent surtout durant la seconde moitié de la nuit, contrairement à la terreur nocturne qui apparaît une heure à peine après le début du sommeil.

Ensuite, les personnes souffrant de terreurs nocturnes se réveillent souvent en poussant un hurlement, se redressent les yeux ouverts, et semblent désorientées ou ne pas être conscientes. Si la personne se calme et se rendort, elle ne se souviendra pas de cet événement. Aussi, la terreur nocturne est souvent associée au somnambulisme et n'est pas considérée comme grave tant qu'il n'y a pas plus d'un épisode par semaine.
Au contraire, les cauchemars prennent naissance à partir des rêves et lorsque l'on se réveille brusquement, on garde presque toujours un souvenir limpide des scènes vécues.


Que faire lorsque l'on a des cauchemars récurrents?

Pour commencer, il ne faut pas essayer de les oublier, de refouler le contenu angoissant du cauchemar car cela aurait plutôt tendance à renforcer les symptômes. Il faut au contraire affronter sa peur. Pour cela, il existe différentes thérapies spécifiques, comme par exemple la thérapie par répétition des images mentales (thérapie par Imagery Rehearsal ; développée par Barry Krakow, spécialiste du sommeil). Globalement, il s'agit de retranscrire le rêve en le décrivant ou en le dessinant; de surmonter sa peur en réécrivant la fin du rêve par des éléments rassurants; de répéter ce nouveau scénario rassurant cinq à dix minutes par jour pendant deux semaines.

Enfin, certains cauchemars sont liés à des événements traumatiques, tels que des accidents, des expériences de guerre, des violences corporelles... Ces cauchemars sont particulièrement violents et peuvent persister longtemps, parfois même toute la vie. Dans de pareils cas, il est recommandé de consulter un spécialiste.


Inspiré des travaux de Michael Chredl.

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