Les animaux ont-ils des vertus thérapeutiques ?

Les animaux et notamment les dauphins, sont utilisés dans certaines thérapies.Tout le monde semble admettre que les animaux de compagnie apportent du réconfort, notamment dans les moments de stress ou encore de solitude.
D'ailleurs, des études l’ont prouvé en mesurant la tension artérielle de personnes soumises à un stress plus ou moins intense, pendant une période donnée. Les résultats montrent qu’en présence d’un animal de compagnie, la tension artérielle de ces individus augmente moins, voire reste stable.


Les animaux pourraient-ils être une aide thérapeutique?

C’est ce réconfort qu’apporte un animal de compagnie qui a certainement amené des thérapeutes à supposer que ces fidèles compagnons, tant appréciés de leurs maîtres, pouvaient être une aide thérapeutique dans certaines pathologies. Ainsi, c’est aux États-Unis, dans les années 1960, que les thérapies assistées par animaux ont vu le jour.
Ces psychothérapies peuvent être utilisées, par exemple, pour aider les personnes présentant des troubles anxieux, des troubles de l’attention, les schizophrènes, etc... Les animaux utilisés pour ce type de thérapie sont très divers. Cela va des chiens aux chevaux, en passant par les oiseaux, les chats, les lapins... et bien sûr, les dauphins!


Les thérapies assistées par un animal sont-elles vraiment efficaces?

Pour affirmer que les animaux ont une réelle valeur thérapeutique, il faut que les effets positifs sur la santé mentale des personnes traitées soient observés sur le long terme. Sur ce point, les avis des chercheurs divergent. En effet, les résultats obtenus par les différentes études menées sur ces thérapies sont difficiles à interpréter tant les paramètres pouvant avoir une influence sont nombreux.
Par exemple, il est difficile de prouver que les quelques progrès observés à certains tests, chez des enfants qui suivent ce type de psychothérapie, sont vraiment dus au contact des animaux. En d’autres termes, il est très difficile et parfois même risqué, d’affirmer qu’il s’agit bien là d’une amélioration des symptômes et non d’une amélioration passagère de l’humeur.

Ainsi, il est fort probable que les animaux puissent réconforter les personnes dépressives ou en manque d’affection. En revanche, il faut rester très prudent quant à leurs capacités supposées à soulager sur le long terme les symptômes associés à de lourdes pathologies mentales, telles que la schizophrénie ou l’autisme.


Inspiré des travaux d’Hal Harkowitz et de Scott Lillienfield.

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