Laisser une trace de son passage sur terre...

Laisser une trace de notre existence permet de donner un sens profond et durable à sa vie, et ainsi d'apaiser l'angoisse de la mort.Songer à sa mort, c'est en quelque sorte faire face au néant, ce qui est particulièrement angoissant. Aussi, pour combler ce vide insupportable et apaiser notre angoisse, nous essayons tous de laisser une trace de notre passage sur terre. Et ce désir de trace, qui se retrouve en chacun de nous, peut se réaliser aussi bien sur le plan individuel que collectif...


Que laisser après sa mort au plan individuel?

Lorsque nous pensons à notre mort et à ce que nous laisserons après nous, notre regard a tendance à changer et notre investissement à long terme devient prédominant. Aussi, au niveau individuel, parmi les nombreuses façons de laisser quelque chose de soi-même, de trouver une continuité à sa propre existence, on peut citer:

  • la création artistique,
  • les enfants,
  • un patrimoine familial,
  • etc...

Ce sont, en effet, d'excellents moyens de donner un sens à sa vie sur le long terme, et même au-delà de sa propre existence. Aussi, cette projection est réconfortante car elle soulage l'angoisse de la mort et du néant qui l'accompagne.


Mais quelle trace laisser au plan collectif?

Donner une continuité à son existence est également possible en agissant au plan collectif. De telles actions vont donc au-delà de la simple satisfaction personnelle. Cela peut consister, par exemple, à produire des œuvres d'utilité publique. Une autre démarche, particulièrement présente dans les débats publics actuellement, se réfère à la question de l'héritage planétaire. D'ailleurs, il apparaît que la simple évocation du concept d'héritage augmente de 50% les dons versés à des organisation de défense de l'environnement.
Ainsi, des questions telles que "Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? "Que penseront-ils de nous?" est un moyen particulièrement efficace pour donner un sens profond et durable à notre action collective, en plus de notre existence personnelle.


Inspiré des travaux de Carlo Strenger, de Jeff Greenberg et de Lisa Zaval.

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