La définition de Dopamine

La dopamine est un neuromédiateur appartenant à la famille des catécholamines. Il est impliqué de façon déterminante dans le contrôle de l'activité locomotrice, dans la régulation des états émotifs et dans les processus cognitifs. La dopamine a été découverte en 1958.


Le rôle de la dopamine dans la maladie de Parkinson

La dopamine participe à de nombreuses fonctions telles que le contrôle, le déclenchement et l'exécution des mouvements volontaires et des ajustements posturaux qui leur sont associés. De fait, la dégénérescence des neurones contenant la dopamine (les neurones dopaminergiques) issus du locus niger et se projetant sur le striatum, est responsable des mouvements anormaux qui caractérisent la maladie de Parkinson. Celle-ci est d'ailleurs soignée par l'administration de lévodopa, le précurseur de la dopamine.
Les neuroleptiques, médicaments utilisés dans le traitement de la schizophrénie, entraînent également des troubles moteurs de type parkinsonien, parce qu'ils se fixent sur les récepteurs dopaminergiques du striatum.


Le rôle de la dopamine et le plaisir lié à l'usage de drogue

Certains neurones dopaminergiques sont impliqués dans le contrôle des conduites affectives et des émotions, dont le plaisir. Ils appartiennent en quelque sorte à un système de récompense cérébrale et constituent la voie commune d'action de la plupart des drogues. En effet, quel que soit le produit envisagé, son usage aboutit, au final, à l'augmentation de l'activité des neurones dopaminergiques du cerveau, donc, globalement, à une exacerbation de la transmission mettant en jeu ces neurones.
Par conséquent, la convergence de l'effet des différents produits addictifs sur les neurones à dopamine explique les sensations, et en particulier le plaisir, éprouvées lors de la prise de drogue. Cette convergence permet également de mieux comprendre pourquoi le toxicomane peut passer sans difficulté d'un produit à l'autre.


Le rôle de la dopamine dans les fonctions cognitives et l'attention

Les neurones dopaminergiques, en particulier ceux qui innervent le cortex préfrontal, jouent un rôle majeur dans les fonctions cognitives et la mémoire de travail. Ils sont également impliqués dans les processus attentionnels et motivationnels. En effet, sur un plan fonctionnel, les neurones à dopamine sont particulièrement sensibles aux conditions environnementales, telles que les situations anxiogènes et le stress.


Une place privilégiée au sein du cerveau

Sur un plan anatomique, les neurones à dopamine, bien que largement minoritaires dans le cerveau (ils représentent moins de 1% de l'ensemble des neurones), envoient à partir de leurs corps cellulaires des projections très divergentes dans différentes régions cérébrales. Ainsi, ces cellules envoient leurs axones vers l'avant de l'encéphale, dans diverses structures comme le cortex préfrontal et le nucleus accumbens. Or, ces régions sont impliquées, entre autres, dans les processus de mémorisation, dans les réactions comportementales liées à l'émotivité et dans le contrôle des conduites affectives et motivationnelles.
Cette position particulière des neurones à dopamine leur confère une place hautement stratégique, et leur permet de contrôler l'équilibre entre différentes zones cérébrales. Ainsi, selon la situation à laquelle l'individu doit faire face, ces neurones établissent une hiérarchie entre les différentes structures qu'ils innervent. Par conséquent, les neurones à dopamine exacerbent le rôle fonctionnel des structures qu'ils innervent et sont à la fois des indicateurs qui enregistrent et décodent la signification des événements (internes et externes), et des décideurs qui sollicitent les structures devant intervenir dans la réponse.

Autres termes psychologiques :

Limbique
Locus
Noradrénaline
Autostimulation
Endorphine

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